Trois personnes tuées dans un incendie à Stains

Pompier

 

Trois personnes tuées dans un incendie à Stains

Un drame a eu lieu dans la nuit de vendredi à samedi à Stains, en Seine-Saint-Denis, où un incendie a ravagé un immeuble d’habitation et causé la mort de trois personnes. Huit autres personnes ont été blessées, dont un enfant en urgence absolue.

L’alerte a été donnée vers 2h45 du matin, lorsque les flammes ont envahi le bâtiment situé au 4 place du Colonel Fabien, dans le vieux Stains. Les pompiers sont rapidement intervenus sur les lieux, mobilisant plus de 200 soldats du feu, dont une vingtaine venus du Val-d’Oise. Ils ont déployé jusqu’à douze lances à incendie, dont dix à haut débit, pour maîtriser le feu qui s’est propagé sur les quatre étages de l’immeuble.

Malgré leurs efforts, les secours n’ont pas pu sauver trois personnes, dont l’identité n’a pas été révélée. Les victimes se trouvaient dans des appartements situés au troisième et au quatrième étage. Huit autres personnes ont été évacuées et transportées à l’hôpital, dont un enfant qui se trouve dans un état critique. Les autres blessés sont plus légèrement touchés, principalement par des intoxications au monoxyde de carbone.

L’origine de l’incendie n’est pas encore connue, mais une enquête a été ouverte par le parquet de Bobigny pour déterminer les circonstances du sinistre. Selon les premiers éléments, le feu aurait pris dans un appartement du troisième étage, avant de se propager aux étages supérieurs et à la toiture. L’immeuble, qui date des années 1970, n’était pas classé comme insalubre, mais il n’était pas équipé de détecteurs de fumée, selon la mairie de Stains.

Le maire de la commune, Azzedine Taïbi, s’est rendu sur place dans la matinée, accompagné du préfet de Seine-Saint-Denis, Georges-François Leclerc, et du directeur de cabinet du ministre de l’Intérieur, Frédéric Veaux. Ils ont exprimé leur soutien aux familles des victimes et aux habitants de l’immeuble, qui ont été pris en charge par la Croix-Rouge et la Protection civile. Une cellule psychologique a été mise en place à la mairie.

Cet incendie est le plus meurtrier survenu en Seine-Saint-Denis depuis celui qui avait fait cinq morts, dont quatre enfants, à Aubervilliers en août 2018. Il rappelle également le drame de la rue Erlanger à Paris, où dix personnes avaient péri dans les flammes en février 2019.

 

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